Musiciens 2022

Camille Pépin

Née en 1990, Camille Pépin est l’une des compositrices les plus
prestigieuses de sa génération. Elle étudie au Conservatoire à
Rayonnement Régional d’Amiens, puis au Pôle Supérieur de Paris où
elle étudie l’arrangement avec Thibault Perrine, et au Conservatoire
National Supérieur de Musique et de Danse de Paris où elle obtient cinq
premiers prix (orchestration, analyse, harmonie, contrepoint et fugue & formes). Elle apprend notamment auprès des compositeurs Thierry
Escaich, Guillaume Connesson et Marc-André Dalbavie qui ont
particulièrement marqué son parcours musical.

Elle est lauréate de divers concours & distinctions : Concours de
composition Île de Créations – ONDIF 2015, Grand Prix Sacem Jeune
Compositeur 2015, Prix du public au Festival  européen Jeunes Talents
2016, Prix de l’Académie des Beaux-Arts 2017, Trente Eclaireurs Vanity
Fair 2018 puis elle est nommée compositrice de l’année aux Victoires de
la Musique Classique 2020. Elle est nommée Chevalier de l'Ordre des
Arts et des Lettres en 2022.

Ses œuvres sont jouées par de prestigieux orchestres (BBC Symphony
Orchestra, Malmö Live Symphony Orchestra, West Australian Symphony
Orchestra, Orchestre de Chambre de Genève, Orchestre national de
Lyon, Orchestre national de France, Orchestre du Capitole de Toulouse,
Orchestre national d’Île de France, Orchestre Philharmonique de Radio
France). Elles sont notamment dirigées par Paul Daniel, Mikko Franck,
Fabien Gabel, Ben Glassberg, Karen Kamensek, Leonard Slatkin & Arie
Van Beek.
En musique de chambre et soliste, elle travaille notamment avec
Guillaume Bellom, Alexandre Collard, Alexandra Dariescu, Adélaïde
Ferrière, Julien Hervé, le Quatuor Hermès, Thibault Lepri, Yan
Levionnois, Fiona McGown, le Trio Métral, Raphaëlle Moreau, Célia
Oneto Bensaid, Paris Urban Quartet, Ensemble Polygones, Nicolas
Royez, le Trio Sora, Anaëlle Tourret, Vanessa Wagner, Dimitri
Weissenberg.

Elle est compositrice invitée lors de nombreux festivals & évènements
(Festival de Besançon, Sommets Musicaux de Gstaad,  Concours Long-
Thibaud, Festival des Arcs, Présences, Messiaen, Aix-en-Provence,
Musikstage Mondsee) et ses oeuvres sont jouées dans les salles les
plus prestigieuses (Het Concertgebouw Amsterdam, Elbphilharmonie de
Hambourg, Wiener Konzerthaus, Kölner Philharmonie, Barbican Center
London, Philharmonie de Paris, Auditorium de Radio France, Halle aux
Grains de Toulouse, Müpa Budapest, Bozar à Bruxelles, Konzerthuset
Stockholm, Konzerthaus Dortmund etc).

Camille est compositrice en résidence avec l’Orchestre de Picardie de
2018 à 2019 puis au festival international de musique de Besançon de
2019 à 2021.

Son premier album Chamber Music (NoMadMusic, 2019) est
récompensé par un Choc Classica, Choc Classica de l’année 2019, FFF
Télérama, Choix de France Musique, Supersonic de Pizzicato Magasine,
Joker de Crescendo Magasine.

Ses œuvres sont éditées aux éditions Billaudot, Durand-Salabert-Eschig
et Jobert.

 

Alexandre Collard

Premier Prix du Concours International du Printemps de Prague 2018,
salué par le prix de la meilleure interprétation de la création
contemporaine et sept autres prix à ce même concours, Deuxième Prix
du Concours International « Città di Porcia » 2013, lauréat du Festival
Musical d’Automne des Jeunes Interprètes 2011, Alexandre représente
l’élite de sa génération depuis ses premières études à Douai avec Guy
Mouy puis au CNSM de Paris avec André Cazalet.
Passionné de musique symphonique, il est nommé cor solo de
l'Orchestre Philharmonique de Radio France après dix ans à l'Orchestre
National de Lille, et est invité par les plus grands orchestres (London
Symphony Orchestra, Philharmonia Orchestra, Opéra de Paris,
Ensemble Les Dissonances). Il joue régulièrement en soliste, notamment
les  piliers du répertoire que sont les concertos de Mozart, Haydn,
Rosetti et Strauss, mais également des œuvres concertantes du XXe
siècle moins connues (Koetsier, Larsson, Ferran).
Accueilli par de prestigieux festivals de musique de chambre (Juventus,
Deauville, Prague, Ticino…), il y joue aux côtés d’artistes comme Alena
Baeva, Alissa Margulis, Graf Mourja, David Petrlik, Julian Steckel, Marie
Hallynck, Jonas Vitaud.
Pour approfondir ses qualités de chambriste, Alexandre fonde, avec son
épouse violoncelliste Natacha Colmez, l' Ensemble Polygones , ensemble
à géométrie variable mélangeant vents, cordes et piano, qui interprète
grand répertoire, œuvres moins connues, création contemporaine et
produit des spectacles pour le jeune public. Ils collaborent notamment
avec la compositrice  Camille Pépin  dont l’Ensemble Polygones
enregistre la musique de chambre : le disque « Chamber Music » est
sorti en février 2019 chez NoMad Music. Il joue également en duo avec
le pianiste  Nicolas Royezavec qui il enregistre le disque Aquarelles sorti
en janvier 2021 chez Paraty Production.
Pédagogue reconnu, il enseigne au Conservatoire à Rayonnement
Régional de Douai.
Alexandre joue le cor Paxman 20M centenary.

 

Nicolas Royez

Le parcours musical de Nicolas Royez est marqué par les rencontres avec Alain
Planès, Christian Ivaldi, Emmanuel Olivier, Roger Muraro et Eric Le Sage.
Après un Master à la Hochschule de Freiburg, il est lauréat du Festival d’Aix-
en-Provence, lauréat de la Fondation Royaumont et lauréat de l’Académie
Orsay-Royaumont. En 2010 il créé le festival de musique de chambre Musique
au bois près d’Amiens. Il participe également à la naissance de la
compagnie Les Frivolités Parisiennes avec laquelle il continue d’œuvrer comme
pour la création de Les Bains Macabres, Opéra-Comique de G. Connesson
; Normandie, Comédie musicale de P. Misrachi ; ou dans un programme de
musique de chambre dédié à J. Cocteau : Un cocktail, des Cocteau. Récemment,
il créait le cycle lyrique « Un amour » de Benoît Menut. Il fera de même pour la
pièce « Pluie, larmes de la terre » de Camille Pépin tout prochainement…
Enseignant pendant sept années au conservatoire de Gennevilliers, il rejoindra
l’équipe de la HEM de Genève la saison prochaine.
Discographie :
Le travail du peintre avec le baryton Laurent Deleuil (Label Chapeau
l’Artiste/2020)
Aquarelles avec le corniste Alexandre Collard (Label Paraty/2021)
Frivol’s Club Live avec Les Frivolités Parisiennes (Label B Records/2022)
Ombres chimériques avec la mezzo Anne-Lise Polchlopek (Label B
records/2022)
Les mots de Louise avec la soprano Léa César (Label Klarthe/2023)
Clara notre étoile avec la mezzo Alice Ferrière (Label Cascavelle/2023)
Yes de M. Yvain avec Les Frivolités Parisiennes (Label Alpha/2023)

 

Renaud et Solea Garcia-Fons

Rencontre magique entre deux voix, celle de Soléa et de la contrebasse de son père Renaud
Garcia-Fons.
Cordes graves et cordes vocales se retrouvent pour nous chanter la méditerranée, l’orient et
l’Amérique latine. En pizzicato ou à l’archet, Renaud Garcia-Fons accompagne de toute la variété de
ses sonorités la voix chaleureuse et profonde de sa fille.
Jeune chanteuse formée à l’école des musiques du monde comme au chant lyrique Soléa est à l’aise
dans tous les répertoires et chante en plusieurs langues, espagnol, hébreu, arabe, persan.
Ces deux là n’en sont pas à leur coup d’essai, puisque Soléa a déjà chanté sur deux albums de son
père et c’est elle qui interprète le générique de l’émission de France Culture « les racines du ciel »,
composé par Renaud Garcia-Fons.
Ils en rêvaient depuis des années et voici que le théâtre de Bron leur ouvre la possibilité de
développer enfin un spectacle ensemble.

 

Ernesto Lucas HO

Ernesto Lucas HO, né à Mexico City en 1986 est depuis toujours fasciné par l‘univers de la peinture et du dessin pour lequel il s’exerce quotidiennement avec frénésie. Un carnet de voyage à la main, une plume et de l’encre, il dépeint sa vie, ses rencontres et ses aventures. Alors qu’il est encore lycéen il se découvre également une passion pour le monde du cirque et se lance dans le jonglage: sa spécialité, le diabolo. Avec ses pinceaux et son diabolo il part pour un grand « Périple”. Du Mexique à l’Allemagne en passant par l’Italie, Israël et de nombreuses autres « Stations », il vit de ses caricatures et jongleries.
Installé à Berlin depuis 2012, Ernesto se produit en tant qu’artiste circassien ou « exentric performer » lors de spectacles et festivals et travaille comme illustrateur/peintre/designer graphique en indépendant. Amoureux de la musique il débute en 2019 une collaboration avec l’Opéra de Mannheim et dessine en live « Le Carnaval des animaux » de Camille Saint-Saëns. Pendant la pandémie, à défaut d’un live il crée son premier Film d’Animation dessiné à l’encre et aquarelle pour la musique des contes de « Ma mère l’Oye » de Maurice Ravel. S’ensuit un film d’animation sur la musique de Carl Amadeus Hartmann « Mara danse dans Munich

 

Dorothée Royez

Dorothée Royez commence le violon à l’âge de 6 ans au CRR d’Amiens. Elle poursuit son cursus auprès de Pierre-Olivier Queyras au CRD d’Argenteuil et intègre en 2009 la classe de Christine Busch à la Musikhochschule de Stuttgart. Elle obtient en 2014 son diplôme de Bachelor et décide de poursuivre ses études à Francfort sur le Main auprès d’Erik Schumann où elle obtiendra en 2017 son diplôme de Master.
Dorothée se produit au sein d’orchestres professionnels tels que la Staatsphilharmonie Rheinland-Pfalz, le Stuttgarter philharmoniker, le Staatstheather à Wiesbaden, le Württembergisches Kammerorchester à Heilbronn, le NationalTheater à Mannheim ainsi que le Kammerorchester Bad Brückenau et la Kammersinfonie Berlin.
Passionnée de musique de chambre, Dorothée profite durant ses étude de l’enseignement d’artistes exceptionnels tels que Peter Buck (Melos Quartett), Stephan Fehlandt (Vogler Quartett), Conradin Brotbek ou encore Cornelius Witthoefft et se produit depuis régulièrement au sein de différents ensembles en Europe lors de concerts et festivals.
Elle participe également à différents projets tels que « Musicals », enregistrements de musiques de films, de Jazz, concerts sur instruments baroques, créations, spectacles mélangeant cirque mooderne et musique classique. Son nouveau projet mêlera les contes illustrés et la musique sous forme de « Kamishibaï » ou « théâtre de papier » japonais.

 

Go Uezono

Go Uezono, né à Kobe au Japon débute sa carrière de pianiste par un concert l’Opéra d’Osaka où il y joue le concerto pour piano de Francis Poulenc.

Depuis 2003 en Allemagne, il étudie successivement avec les professeurs Dina Yoffe et Henri Barda (jusque 2007); avec Andrzej Ratusinski pendant son Master de piano à la Musikhochschule de Stuttgart; auprès de Cornellis Witthoefft où il y obtient son Master d’accompagnement ainsi que dans la classe de Peter Nelson avec lequel il obtient son diplôme de soliste à la Musikhochschule de Trossingen. 
Go obtient le 1er Prix du « All Japan Soloist Contest » en 1998 ainsi qu’au concours international de Kobe en 2002. Il termine Finaliste du « Osaka International Music Competition » et Grand finaliste du « International Chopin Competition in Asia » en 2010.
Il réside depuis 2016 à Berlin et se produit régulièrement à Berlin, au Japon ainsi qu’en France; en soliste comme en ensemble de musique de chambre. En duo avec la violoniste Dorothée Royez trois concerts dans des lieux importants de Berlin sont prévus d‘ici fin 2022.

 

Marie Lenormand

Marie Lenormand est détentrice d’un Grammy Award pour L’Enfant et les sortilèges en 2015, et du Prix de la Critique de la Révélation Musicale 2010 avec Mignon à l’Opéra-Comique. Ses rencontres avec les chefs S. Ozawa et F.-X. Roth, les metteurs en scène É. Ruf, C. Alden, V. Lesort et C. Hecq marquent sa carrière. Marie Lenormand se produit sur les scènes d’Angers-Nantes Opéra, de l’Opéra royal de Versailles, du Théâtre des Champs-Élysées, du Théâtre Impérial de Compiègne, des opéras de Tours, Montpellier, Marseille, Lille, Cologne, du New-York City Opera, Houston Grand Opera, à Kyoto, Nagoya, Tokyo, sur les scènes du Händel-Festspiele de Halle, du festival de Wexford, du Seiji Ozawa Festival à Matsumoto, Japon. Parmi ses rôles marquants : le rôle-titre de L’Enfant et les sortilèges ainsi que la Chatte et l’Écureuil, la Périchole, Jacinthe (Le Domino noir), Despina, Dorabella, Marcellina, le Prince (Cendrillon), Marguerite de Valois, Hänsel, le Prince Orlofsky, Cassiope, Phèdre (La Belle-mère amoureuse), Suzanne (La Mère coupable), le Renard,  Madame Michu, La Mère (Coraline), Anna (Les Sept péchés capitaux), Béatrice (Le Testament de la Tante Caroline). Cette saison, elle chantera Marcellina à l’Opéra de Saint-Etienne et à l’Opéra de Houston, Jacinthe à l’Opéra de Lausanne, Popotte (Le voyage dans la lune) à l’Opéra de Massy, Orphée (La petite balade aux enfers) à l’Opéra de Tours, et Kinorama avec Les Frivolités Parisiennes <3

 

Christophe Mirambeau

Christophe Mirambeau est né à Toulouse, où il a fait ses études musicales et universitaires. Il
partage son temps entre l’écriture, la mise en scène, ses travaux d’histoire du spectacle musical,
et se passionne pour les répertoires et ouvrages oubliés ou négligés.
Après avoir collaboré à la mise en scène de nombreux spectacles auprès d’Olivier Desbordes,
Jérôme Savary, et Alain Marcel, il a commencé à signer ses propres projets (tels le Toréador
d’Adolphe Adam [avec un nouveau libretto – Opéra Royal de Wallonie, 2000) avant d’explorer
à la scène les répertoires sur lesquels il travaille en tant qu’historien. Ce seront par exemple
Sacha en chansons (B.N.F., raretés et inédits de Guitry, 2007), Mistinguett (et puis c’est tout !),
avec Charlène Duval (2013/16), ou encore La S.A.D.M.P. de Sacha Guitry & Louis Beydts (Opéra
d’Avignon/O.R.A.P., 2015). Ce fut en 2012 la recréation du manuscrit de Cole Porter La Revue des
Ambassadeurs, retrouvée au cours de ses travaux de recherche sur le théâtre musical parisien
– une revue écrite pour et créée à Paris en 1928 –, sous la direction musicale de Larry Blank.
Cette partition retrouvée a fait l’objet d’une création scénique à l’Opéra de Rennes (2013/14) ;
Christophe Mirambeau en a assuré la conception et la direction artistique.
Parmi ses écritures pour la scène, on peut citer la musical-revue Metropolita(i)n, co-signée avec
Barry Kleinbort et Ken Bloom, créée avec succès off-Broadway (2011) ou sa comédie musicale Fan
de chichoune !, ou la Très Véridique Histoire de la Divette Berlinoise qui voulait se faire écrire une
Opérette Marseillaise, (musique d’Antoine Lefort) très chaleureusement accueillie à la Comédie
de Picardie en sept/oct 2021.
Il est l’auteur de l’adaptation française du célèbre musical de Nunsense (Dan Goggin) et librettiste
posthume d’Offenbach pour les ”Rheinnixen“, les Fées du Rhin, (O.E.K./Boosey – Opéra de Tours,
2019).
Christophe Mirambeau a mis en scène pour les Frivolités Parisiennes, dont il est conseiller
artistique auprès de l’équipe permanente, la version originale pour 2 pianos du Yes ! de
Maurice Yvain, imaginé et mis-en-scène la fantaisie-revue, Paris-Chéri(es). En 2020, il a conçu le
programme et assumé la supervision musicale du Réveillon
au Frivol’s Club au Châtelet. Sa mise en scène de Normandie avec les Frivolités a été un très
grand succès public et critique en février 2019 puis en tournée et à l’Athénée en octobre 2020.

 

Les Frivolités Parisiennes

En 2012, les musiciens Benjamin El Arbi et Mathieu Franot imaginent une compagnie au service
du répertoire lyrique léger français : Les Frivolités Parisiennes.
Une compagnie où s’embrassent chant, théâtre et danse, de l’opéra-comique au music-hall.
Chaque saison sont produites des créations et des recréations inédites, dont certaines donnent
lieu à des enregistrements discographiques sous le label Naxos ou encore B.Records. Depuis
2012, les Frivolités Parisiennes ont donné vie à plus de quinze œuvres du genre.
Formées autour d’un orchestre de chambre, les Frivolités s’entourent de chanteurs, chefs
d’orchestre, metteurs en scène et musicologues spécialisés.
Soucieuses de partager ce répertoire auprès du plus grand nombre, les Frivolités Parisiennes
se produisent tant à Paris (Théâtre National de l’Opéra Comique, Théâtre des Champs-Elysées,
Théâtre du Châtelet, Folies Bergères, Théâtre Trévise, Bal Blomet, etc..) qu’en Ile-de-France,
mais également sur l’ensemble du territoire (Compiègne, Reims, Bastia, Saint-Dizier, Dreux, Le
Havre, Amiens, La Rochelle, Montpellier, etc.).
Dans une volonté de transmission, les Frivolités Parisiennes ont lancé deux projets éducatifs
de grande envergure. D’une part, Les Paris Frivoles, laboratoire formant la jeune génération de
chanteurs à l’interprétation du répertoire de l’opéra-comique, opéra bouffe et comédie musicale.
D’autre part, un projet d’action culturelle auprès des plus jeunes, De Mômes et d’Opérette, créé
afin de retisser des liens culturels et intergénérationnels dans des lieux à forte mixité sociale.